Aujourd’hui, Passerelle Culturelle compte huit jeunes travaillant au sein d’autant d’institutions. Si de nombreux autres partenaires se sont greffés à cette formation, le Musée de l’Elysée reste l’établissement au cœur du projet: "C’est dans les locaux du musée qu’ont lieux les cours théoriques, et c’est également là-bas que se déroulent les quelques activités regroupant tous les jeunes de Passerelle Culturelle. Depuis 2015, ils conçoivent et animent des ateliers lors de la Nuit des Images et ont également imaginé et géré une activité lors de l’événement de clôture de l’Elysée. Le déménagement du musée a aussi été l’occasion de les faire travailler conjointement pendant près de deux ans sur le reconditionnement des diapositives d’un fond du photographe Jean Mohr", explique Magali Stoller.
Le déménagement vers Plateforme 10 va également chambouler la collaboration entre le Musée de l’Elysée et Passerelle Culturelle. Les nouveaux locaux accueilleront aussi le mudac (Musée de design et d’arts appliqués contemporains), tandis que le Musée cantonal des beaux-arts a déjà pris ses quartiers sur le site. De futurs partenaires? "C’est certain que de réunir sur un même lieu plusieurs institutions va offrir beaucoup plus de possibilités à Passerelle Culturelle. Toute l’esplanade va également devoir vivre, il y a aura des restaurants, des arcades", se réjouit Sinje Kappes. Un déménagement plutôt synonyme de coup d’accélérateur que de coup de frein, donc. De là à ouvrir la formation à un plus grand nombre d’élèves, Magali Stoller et Sinje Kappes préfèrent ne pas se projeter trop en avant: "Le projet est de créer un vrai espace pour Passerelle Culturelle à Plateforme 10, mais pour l’instant, cela reste de la musique d’avenir."
Par Léo Tichelli
Cet article a été rédigé pour L’Elysée hors champ, un journal en ligne réalisé en partenariat avec le journal Le Temps lors de la fermeture du musée pour son déménagement à Plateforme 10. L’Elysée hors champ était actif de septembre 2020 à décembre 2022.